Près de Dieppe, à Saint-Maclou-de-Folleville, ânes, lapins et chiens bergers américains se mêlent dans une micro-ferme en Agriculture Biologique. C’est là qu’on y trouve Christine Morisset et son entreprise, Les minis de l’Arbalète.
Ancienne préparatrice en pharmacie, Christine ne s’épanouissait pas dans son métier, le temps passé à réaliser des préparations étant trop limité à son goût. Elle prend alors du temps pour s’occuper de ses enfants et devient par la suite formatrice en comptabilité au GRETA, où elle travaille pendant 8 ans. Mais Christine a grandi à la ferme, et cet univers lui manque.
Elle se retourne vers l’idée de créer des préparations, mais cette fois dans le domaine de la cosmétique naturelle. Elle habite alors dans une ferme avec son mari dans laquelle ils élèvent des ânes. Le projet se dessine.
En 2019, elle effectue une formation Créer une activité de cosmétiques 100 % naturels Bio et écologiques à base de plantes sauvages ou cultivées avec Savoir Faire & Découverte. La formation lui permet de mieux aborder la démarche administrative liée à la création d’une entreprise de cosmétiques qui est assez conséquente, notamment pour être labellisée AB (Agriculture Biologique).
Aujourd’hui, Les minis de l’Arbalète propose divers produits naturels et BIO à base de lait d’ânesse ; savons, shampoings solides, crèmes, baumes, démaquillants ainsi qu’une gamme de produits de soin de la barbe. Calendula, Millefeuille fraisier, romarin, thym, coquelicot ou encore bleuet ne sont que quelques unes des nombreuses plantes utilisées dans la confection de ces produits.
Ayant au début du projet prévu de garder son travail au GRETA, en complément de son activité de fabricante de cosmétiques, Christine a finalement passé le pas suite à la crise sanitaire et se dévoue maintenant à plein temps à sa ferme et son activité. Elle gère l’élevage de ses ânes, la production des plantes et la fabrication de ses cosmétiques qu’elle vend sur les marchés, mais aussi dans des épiceries et des magasins biocoops à proximité. Elle fait également de la vente directe sur son site internet. Elle fait des efforts sur ses emballages qu’elle veut locaux, avec des flacons et cartons achetés localement.
Les clients sont contents et partagent autour d’eux, ce qui permet à la marque de commencer à être reconnue. Christine veut maintenant continuer à développer sa gamme, avec des déodorants solides et bios par exemple.